ESM-Gabon : La 4e promotion sur le marché

La quatrième cohorte des étudiants du cycle Licence de l’École supérieure de la mer (ESM) est désormais sur le marché. Les étudiants ont soutenu leurs rapports de stage, le 25 janvier, dans les locaux de l’établissent situé au quartier Acaé, dans la commune d’Owendo. «C’est une session qui devait être livrée intégralement en octobre. Mais, certains n’ayant pas encore terminé les stages, ils ont dû différer leurs soutenances. C’est donc une soutenance express», a expliqué le Pr Gyno Mikala, recteur d’ESM-Gabon.

Évalués aussi bien sur le fond que sur la forme de leurs travaux, les étudiants ont été appréciés à 3 niveaux avec des pourcentages distincts. 40% pour le stage, 30% pour la soutenance et 30% pour le rapport. Avec des notes allant de 11 à 16, le recteur estime que «le niveau dans l’ensemble est assez bien».

Si plusieurs candidats ont été admis d’office, certains sont admis sous réserve. Les admis sous réserve, a souligné le Pr Gyno Mikala, «sont des étudiants qui a priori, ont été repérés comme négligents». Selon lui, ils ont fait fi de la méthode proposée par l’école et de la régularité dans la collaboration avec les encadreurs. Pour être admis à ESM, a-t-il dit, il faut avoir une moyenne supérieure ou égale à 12. «C’est une mention passable. Donc lorsque vous avez 11, vous avez la moyenne, mais, vous êtes appelé à refaire votre travail selon les remarques et recommandations du jury», a-t-il indiqué.

Au Gabon depuis 7 ans, l’ESM propose une dizaine de filières avec à la clé une trentaine de débouchés, pour les parcours Licence professionnelle et Master professionnel, dans le domaine maritime et portuaire. Avec un corps enseignant composé d’universitaires et des professionnels, l’école propose un panel d’activités pour l’épanouissement des étudiants et leur intégration rapide au marché de l’emploi.

Agréé par la dernière commission pour l’enseignement supérieur, l’établissement dit se battre pour répondre au cahier des charges de ladite commission. «Nous n’oublions pas que nous sommes sous surveillance et que nous allons améliorer notre formation en ce qui concerne les enseignants de qualité, mais aussi en ce qui concerne les unités d’enseignement. Non pas parce que le ministère l’avait recommandé, mais parce que nous avons aussi des ambitions», a affirmé le Pr Gyno Mikala.