ONU : De nouvelles stratégies contre le commerce illégal
Ce commerce illégal est décrit comme une menace pour les objectifs de développement fixés par l’Organisation. L’assemblée a réitéré la nécessité de mettre fin à ce problème mondial. L’économie globale perd en effet 2 trilliards de dollars chaque année à cause de ces trafics. Pour y mettre fin la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCD) s’est penchée sur le sujet. Ils comptent tenir un forum sur la question ; l’Alliance Transnationale pour Combattre le Commerce Illégal (ATCCI). Le but du forum étant de coordonner les efforts de lutte contre cette menace.
Une menace diverse et internationale
Le commerce illégal peut être décrit comme ; « la production et la distribution de biens de consommations qui ne respectent pas les règles, lois et régulations de l’industrie concernée ». Ce commerce est particulièrement dangereux pour les économies de pays comme le Niger. Il faut donc faire cesser cette menace. Selon la CNUCD les activités de contrebande, contrefaçon, trafic d’êtres humains et d’animaux sauvages menacent le développent international.
Selon l’agence de l’ONU, le commerce illégal accapare 3 % de l’économie mondiale. Si ce commerce était un pays son économie serait plus puissante que le Brésil, l’Italie, le Canada ou aussi puissante que le Mexique et l’Indonésie à la fois. Ce commerce menace aussi la santé publique ; les médicaments ne respectant pas les normes ou les faux médicaments anti-malaria causent 100 000 morts par an en Afrique sub-saharienne. Par ailleurs ces trafiquants risquent d’achever des espèces au bord de l’extinction. Il faut aussi ajouter à cela les menaces sur l’écosystème.
Avancer en bon ordre contre les trafics
Si on s’intéresse au bûcheronnage illégal ce dernier représente 157 milliards de dollars. C’est le trafic de ressource naturel le plus profitable. Loin d’être isolé, il participe aux mêmes réseaux que les autres trafiquants. N’oublions pas non plus qu’une partie de ces réseaux servent à financer le terrorisme. Il est donc urgent de trouver de nouveaux moyen d’action pour répondre à ces menaces. Cela commencera par une discussion ouverte entre les membres du forum. Des experts et des observateurs non-gouvernementaux seront aussi appelés. Un des buts premier est d’organiser et favoriser la coopération internationale.
Selon la CNUCD la réponse actuelle au problème est extrêmement fragmentaire et divisée. Il est donc nécessaire d’avoir une approche holistique du problème. En étudiant conjointement la situation certains espèrent voir apparaître des points de convergence et des similarités. Ceci soulignerait une fois encore la nécessité de s’attaquer au problème collectivement. |