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11/03/2020
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Source https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/economie-africaine/senegal-et-mali-tentent-une-nouvelle-relance-de-la-ligne-ferroviaire-entre-dakar-et-bamako_3856297.html
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Sénégal et Mali tentent une nouvelle relance de la ligne ferroviaire entre Dakar et Bamako

C’est une ligne mythique créée en 1924. Elle relie le port maritime de Dakar au port de Koulikoro sur le fleuve Niger, via Bamako, la capitale du Mali. Et c’est ensuite par voie fluviale que les voyageurs et les marchandises atteignent Gao, au Mali. Le Dakar Bamako Ferroviaire (DBK), c’est un long ruban de 1287 km, émaillé de 33 gares. Un service qui, du temps de sa splendeur, faisait vivre 1 200 salariés au total sur les deux pays. Artère vitale, elle reliait le port de Dakar à son hinterland et permettait de désenclaver le Mali

Mais depuis mai 2018, le chemin de fer Dakar Bamako Ferroviaire est à l’arrêt. Cette infrastructure historique et fondamentale pour l’économie de l’Afrique de l’Ouest est victime du manque d’investissement. Son délabrement est la conséquence d’un dilemme qui n’a jamais été tranché : rénover la ligne ou en construire une nouvelle.

Régulièrement, les hommes politiques de la région font des promesses de relance. En 2003, la privatisation intégrale au profit du consortium canadien Canac-Getma se solde par un échec. Puis, deuxième échec, en 2015, celui de la société Transrail qui avait obtenu la concession d’exploitation. L’administration transitoire mise en place en 2016, après le retrait de Transrail, a également échoué.


Rénover la voie
Fin 2019, le Mali annonçait la rénovation de sa section de ligne entre Bamako, la capitale, et la frontière sénégalaise. Une enveloppe de 10 milliards de francs CFA (plus de 15 millions de francs) va être affectée à ces travaux. Un geste très symbolique qui ne va guère peser sur l’état des 586 km de voie et des 19 gares côté malien.

En 2015, la société Transrail avait proposé un plan de rénovation de l’ensemble de la ligne. Il se montait à 880 millions d’euros pour les 1200 km de la ligne, soit un investissement six fois supérieur à celui annoncé par le Mali aujourd'hui. Sans subsides, le plan n’a jamais été mené à bien et tout cela s’est achevé par la fermeture de la ligne.
Relance du projet
Projet encore plus coûteux, la construction d’une nouvelle ligne est estimée entre 2,6 milliards et 3,5 milliards d’euros. Impensable pour les finances des deux pays, qui doivent trouver une aide étrangère. Or, la Banque Mondiale tout comme l’Agence Française de Développement (AFD) se sont retirées du dossier.

La gare de Bamako au Mal, photographiée en octobre 2019, où aucun train n'a circulé depuis 2018. (MICHELE CATTANI / AFP)
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Jacques Deveaux
Rédaction Afrique
France Télévisions
Mis à jour le 10/03/2020 | 09:47
publié le 10/03/2020 | 09:47

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C’est une ligne mythique créée en 1924. Elle relie le port maritime de Dakar au port de Koulikoro sur le fleuve Niger, via Bamako, la capitale du Mali. Et c’est ensuite par voie fluviale que les voyageurs et les marchandises atteignent Gao, au Mali. Le Dakar Bamako Ferroviaire (DBK), c’est un long ruban de 1287 km, émaillé de 33 gares. Un service qui, du temps de sa splendeur, faisait vivre 1 200 salariés au total sur les deux pays. Artère vitale, elle reliait le port de Dakar à son hinterland et permettait de désenclaver le Mali.

Mais depuis mai 2018, le chemin de fer Dakar Bamako Ferroviaire est à l’arrêt. Cette infrastructure historique et fondamentale pour l’économie de l’Afrique de l’Ouest est victime du manque d’investissement. Son délabrement est la conséquence d’un dilemme qui n’a jamais été tranché : rénover la ligne ou en construire une nouvelle.

Le quai de la gare de Bamako en octobre 2019.Le quai de la gare de Bamako en octobre 2019. (MICHELE CATTANI / AFP)
Régulièrement, les hommes politiques de la région font des promesses de relance. En 2003, la privatisation intégrale au profit du consortium canadien Canac-Getma se solde par un échec. Puis, deuxième échec, en 2015, celui de la société Transrail qui avait obtenu la concession d’exploitation. L’administration transitoire mise en place en 2016, après le retrait de Transrail, a également échoué.

Rénover la voie
Fin 2019, le Mali annonçait la rénovation de sa section de ligne entre Bamako, la capitale, et la frontière sénégalaise. Une enveloppe de 10 milliards de francs CFA (plus de 15 millions de francs) va être affectée à ces travaux. Un geste très symbolique qui ne va guère peser sur l’état des 586 km de voie et des 19 gares côté malien.

En 2015, la société Transrail avait proposé un plan de rénovation de l’ensemble de la ligne. Il se montait à 880 millions d’euros pour les 1200 km de la ligne, soit un investissement six fois supérieur à celui annoncé par le Mali aujourd'hui. Sans subsides, le plan n’a jamais été mené à bien et tout cela s’est achevé par la fermeture de la ligne.

Relance du projet
Projet encore plus coûteux, la construction d’une nouvelle ligne est estimée entre 2,6 milliards et 3,5 milliards d’euros. Impensable pour les finances des deux pays, qui doivent trouver une aide étrangère. Or, la Banque Mondiale tout comme l’Agence Française de Développement (AFD) se sont retirées du dossier.

Aujourd’hui, le président sénégalais Macky Sall parle une nouvelle fois de relancer la Dakar Bamako Ferroviaire. "Sur le volet ferroviaire, je me réjouis d’annoncer qu’en accord avec la République sœur du Mali, le chemin de fer Dakar-Bamako sera bientôt réhabilité et modernisé dans des conditions qui assurent sa rentabilité et sa pérennité", a-t-il déclaré en janvier dernier, rapporte l’agence Ecofin. Une annonce qui fait écho à celle du Mali et qui indique clairement que le choix s’est finalement porté sur la rénovation de la ligne.

Mais si finalement le choix s’est porté sur la rénovation, le choix de la raison, il reste tout de même à trouver 880 millions d’euros. Mais de cela, Macky Sall ne parle pas

 
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