Cameroun : le port de Kribi va lancer un centre de formation
Au Cameroun, le lancement d’un centre de formation aux métiers portuaires est en préparation. Le projet initié par le Port de Kribi est actuellement en étude, a-t-on appris du quotidien public Cameroon Tribune.
« Nous conduisons une étude sur la mise en place d’un centre de formation aux métiers portuaires sollicitée par le Port autonome de Kribi. Un centre qui peut couvrir les activités des opérateurs du secteur. Il faudrait donc que ce soit vous qui posiez vos problèmes. Et toutes ces préoccupations vont aboutir à l’élaboration d’un cursus d’enseignement », a déclaré Jacques Etamè, directeur de l’Institut universitaire de Technologie de Douala et membre du comité d’élaboration de l’étude.
Menée par les experts de l’Université de Douala et de Strasbourg, cette étude a été lancée alors que la place portuaire a entrepris récemment des travaux qui devraient aboutir à l’ouverture d’autres terminaux à conteneurs. Une expansion qui a commencé à se traduire par un recrutement massif.
Le besoin d’une main-d’œuvre qualifiée devrait se poser avec acuité alors que le port consolide son ambition de compétitivité.
L’objectif de cette étude est donc de définir les besoins en termes de formation professionnelle pour mieux orienter les cursus d’enseignement. Ceux-ci seront élaborés en tenant compte des réalités économiques et du marché de l’emploi.
Une fois l’étude terminée et le centre ouvert, il va former tous les acteurs de la chaine de l’activité portuaire y compris les métiers parallèles tels que les comptables et les juristes.
D’après le quotidien camerounais, un plaidoyer a été lancé par le Port autonome de Douala pour que le centre de formation revête un caractère national et forme tous les acteurs portuaires du pays.
Cette école financée par l’Agence française de développement est également une réponse au manque de ressources humaines spécialisées dans le domaine. Un déficit que la place portuaire a souvent cherché à combler à travers des descentes dans les établissements afin de convaincre les élèves à s’orienter vers les métiers portuaires et maritimes.
Cependant, cette initiative peine à porter du fruit dans la mesure où les offres de formation ne sont pas proportionnelles à la demande. |