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A LA UNE
04 Fevrier 2019
Auteur Raoul MINLO
Source https://www.camer.be/72881/12:1/cameroun-port-autonome-de-douala-une-reorganisation-au-service-de-la-competitivite-cameroon.html?fbclid=IwAR2_3_lBdgf1gfYummp_2rhj4KpH5gCaKI5faq0G19RdmxHKcpJS4GnEW08
Pays enregistreur Cameroun

CAMEROUN :: PORT AUTONOME DE DOUALA: UNE RÉORGANISATION AU SERVICE DE LA COMPÉTITIVITÉ :: CAMEROON

Un décret N° 201034 du 24 janvier 2019 signé du Président de la République vient ainsi renforcer la dynamique en cours d’implémentation au port Autonome de Douala et l’arrimer aux standards internationaux du secteur maritime et portuaire.

La satisfaction était grande au Port Autonome de Douala mercredi dernier après la publication du décret portant réorganisation de leur entreprise. « C’est un signal fort que le Président de la République donne en direction de l’industrie portuaire et le rayonnement de la destination Cameroun » soutient un responsable du PAD.
En effet, ce décret présidentiel va booster la compétitivité du Conglomérat portuaire de Douala-Bonabéri. La PAD pourra ainsi désormais assurer pleinement son rôle d’Autorité portuaire.
Le texte présidentiel, en effet, vient accroître la marge de manœuvre de l’institution portuaire dans bien des domaines. Ceci apparaît à la lecture du chapitre III, qui détaille les missions dévolues à cette société à capital public.

D’abord, le Pad doit continuer à assurer la gestion, la promotion et le marketing du port de Douala-Bonabéri (nouvelle appellation consacrée). En outre, il est chargé, à l’intérieur de la limite de sa circonscription et dans tous les espaces dédiés dont il assure l’autorité, « de la coordination générale des activités portuaires » et « la coordination générale de l’ensemble des services et organismes publics qui concourent à l’activité portuaire ou en bénéficient »
Autres attributions : la planification du développement portuaire en concertation avec les organismes concernés ; l’organisation et la réalisation des travaux d’équipement, d’extension, d’amélioration, de renouvellement, de reconstruction, d’entretien du port et de ses dépendances, ainsi que la création et l’aménagement des zones industrielles et portuaires.
On peut également relever que le Pad a désormais la charge aussi de coordonner les activités industrielles et commerciales relatives à l’exploitation portuaire (entreposage, acconage, transbordement de navire à navire, manutention, gestion des terminaux, transit...), entre autres.



Exclusivité de la gestion de l’entièreté du domaine public portuaire

A relever aussi, que le décret présidentiel offre au Pad désormais, l’exclusivité de « la gestion de toutes les dépendances et les biens du domaine public portuaire, ainsi que le patrimoine de l’ex-Office National des Ports du Cameroun (ONPC) ». Le Président de la République vient ainsi de donner d’une part, un arbitrage final relativement au litige qui a toujours opposé le PAD au gestionnaire des actifs résiduels de l’ONPC, en donnant totalement raison au PAD. Et d’autre part, le texte présidentiel vient mettre un terme au conflit d’autorité qui commençait à perdurer entre le PAD et le MINCAF.
Fait inédit dans ce décret, les privilèges du trésor accordés au PAD par l’article 31. En tant qu’autorité portuaire « le Port Autonome de Douala dispose, pour le recouvrement de ses créances, des prérogatives et privilèges du Trésor, ainsi que ceux prévus par les Actes uniformes de l’OHADA… » Avis aux mauvais payeurs.
Le Décret N° 2019034 du 24 janvier 2019 réorganisant le Port Autonome de Douala donne désormais la possibilité au Pad de créer des filiales, de manière à conduire certaines activités dans le cadre d’une régie déléguée. Le PAD pourra ainsi se positionner pour récupérer la gestion en cas de défaillance, de certains secteurs dits stratégiques pour qu’ils deviennent un démembrement de l’Autorité portuaire. C’est d’ailleurs ce format qui sera par exemple retenu pour le dragage du chenal du Wouri.

Le Port autonome de Douala, sur un tout autre plan, a aussi, en vertu du décret du 24 janvier 2019, le devoir d’apporter un appui aux activités de développement durable local, social et culturel des communautés riveraines. Dans le cadre de la responsabilité sociétal de l’entreprise. « Ceci va permettre au Pad de mieux contribuer aux projets des populations riveraines, et ainsi s’arrimer à la donne internationale actuelle qui veut que les ports soient mieux intégrés aux villes, et les villes mieux intégrées aux ports », confie un responsable opérationnel de l’entité.

Bon à savoir, et c’est l’article 14 du décret qui en dispose ainsi, le Pad, dans le cadre de l’exercice de ses missions de service public, dispose des pouvoirs de police et des prérogatives de puissance publique. Toute une révolution.

 
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